Ce fut une annonce tardive par rapport à la date effective de survenue de l’évènement mais Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook ne pouvait pas se passer de valoriser cette étape. Le 4 octobre, il a donc déclaré que le réseau social avait franchi le cap du milliard d’amis, un nombre pour le moins impressionnant et qui pourrait continuer à augmenter.
Un réseau poids lourd
Dans un message qui a été publié sur le site Internet du groupe, le jeune PDG déclarait « Ce matin, il y a plus d’un milliard de gens utilisant Facebook activement chaque mois« . Ajoutant que : « Aider un milliard de gens à être en contact est incroyable, cela rend humble et c’est de loin la chose dont je suis le plus fier dans ma vie« . En réalité, ce fait a été constaté durant le mois de septembre mais l’annonce médiatique est arrivée un peu plus tardivement.
Au-delà de l’opération de communication, cela souligne l’incroyable poids du réseau social qui écrase son concurrent direct Twitter, qui avait péniblement atteint les 500 millions de comptes fin juin 2012.
A l’heure actuelle, une personne sur sept à travers le monde est connectée à Facebook et les marges de développement sont encore considérables dans des pays comme la Chine ou la Russie.
Le signal boursier a été entendu, même si l’embellie a été de courte durée : l’action Facebook est montée de 2,6% en début de séance mais a de nouveau chuté en début d’après midi, sans toutefois atteindre un niveau plus bas qu’à l’ouverture.
Monétiser pour survivre
Derrière cette annonce, on peut facilement lire le besoin pressant de monétiser le réseau. Il s’agit de la solution la plus pérenne à long terme et probablement la seule à même de faire remonter une action qui évolue toujours 40% en dessous du seuil d’introduction.
C’est la publicité qui constitue la principale source de revenus pour Facebook mais, dans cette stratégie, le réseau a accusé un retard dans ses solutions adaptées aux téléphones mobiles. Hors, à ce jour, ce sont 600 millions d’utilisateurs qui naviguent sur le réseau via leur smartphone.
Outre la publicité, la société va proposer de plus en plus de fonctionnalités payantes afin de garantir la rentrée de recettes pérennes. Cependant, les fonctionnalités de base resteront, selon les dirigeants, gratuites. C’est de toute manière ce qui fait la force de ce réseau, il y a donc fort à parier que rien ne change à ce niveau.
Mais, un peu comme Apple sait si bien le faire, il se peut que le perfectionnement de l’application de base passe dans l’avenir, de plus en plus par des « add-ons » payants. Rappelons que Steeve Job, le fondateur de la marque à la pomme, était un exemple à suivre pour Mark Zuckerberg.
Ceci dit, pour le moment, ce sont principalement les entreprises qui payent afin de faire des offres commerciales à leurs fans en achetant des publicités.
On note également que depuis la semaine dernière, Facebook propose « aux amis » de s’offrir des « cadeaux ». Selon certains analystes, cela pourrait constituer la base d’une plateforme d’e-commerce. Par ailleurs, un service payant pour augmenter la visibilité des publications en les remontant dans le fil d’actualité des amis est en cours de test.